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5 chiffres sur notre cerveau

  1. Faire de l’exercice physique pendant 20 minutes, comme courir, nager, faire du vélo ou sauter à la corde, stimule la production d’endorphines dans le cerveau. Ces hormones naturelles procurent un sentiment de bien-être et de réduction du stress et de l’anxiété. Une étude publiée dans Cerebral Cortex en 2008 a montré que l’activité physique déclenche la libération d’endorphines dans certaines régions du cerveau liées à la perception de la douleur et au plaisir.
  2. Contrairement à l’idée reçue, faire de l’exercice le soir n’a pas d’impact négatif sur le sommeil. Au contraire, une méta-analyse publiée dans Sports Medicine en 2019 a révélé que l’activité physique en soirée augmente la durée du sommeil profond, essentiel pour une récupération optimale. Cependant, il est recommandé de laisser passer un certain temps entre la fin de l’exercice et le coucher pour permettre au rythme cardiaque de revenir à la normale.
  3. Les activités aérobiques d’intensité modérée à élevée, comme le vélo, la randonnée ou monter les escaliers, ont un effet rajeunissant sur le cerveau. Une étude publiée dans Neurology en 2019 a montré que chez des adultes de 40 ans pratiquant régulièrement ce type d’exercices, l’âge cérébral était réduit d’environ 10 ans, tandis que chez les 60 ans, la réduction atteignait plus de 20 ans.
  4. Le yoga est reconnu pour ses effets apaisants sur l’esprit, comparables à ceux des tranquillisants naturels. Selon une étude parue dans le Journal of Alternative and Complementary Medicine en 2010, la pratique du yoga augmente les niveaux de GABA (acide gamma-aminobutyrique) dans le cerveau. Cette molécule joue un rôle inhibiteur, rendant le cerveau moins sensible aux stimuli stressants.
  5. Encourager les enfants à bouger pendant les cours a un impact positif sur leurs performances scolaires. Une étude randomisée contrôlée publiée dans Pediatrics en 2016 a révélé que les élèves qui sautaient et couraient pendant les cours de mathématiques et de langue avaient un avantage de 5 mois sur les autres enfants du même âge après deux ans d’expérience.