Le phénomène des femmes fontaines suscite à la fois curiosité et incompréhension. Si certaines personnes considèrent cet événement comme un mythe ou un simple fantasme, d’autres y voient une véritable manifestation de l’orgasme féminin. Tour d’horizon sur les caractéristiques, origines et implications de cette particularité sexuelle.
En bref
- Une femme fontaine est une femme qui, au cours d’une relation sexuelle, peut émettre un liquide en provenance de la vessie.
- Le terme “femme fontaine” est souvent associé à la pornographie mais c’est un phénomène réel qui peut toucher toutes les femmes.
- Selon une étude de Samuel Salama, entre 6% et 40% des femmes seraient concernées par cette émission de liquide.
- Ce phénomène peut être perçu comme gênant ou réservé à la pornographie.
- L’émission de liquide peut survenir pendant l’excitation sexuelle et peut se manifester par un ruissellement ou un jaillissement.
- Ce n’est ni une fuite urinaire, ni une éjaculation féminine, mais du liquide vésical émis par l’urètre.
- Les “émissions fontaines” ne sont pas toujours liées à l’orgasme. Une femme peut avoir une émission fontaine sans avoir d’orgasme.
- La stimulation externe du clitoris peut favoriser l’émission fontaine.
- Le lâcher prise lors d’une relation sexuelle peut favoriser l’émission fontaine.
- Une femme peut devenir femme fontaine grâce à l’apprentissage et la pratique.
- Pour devenir femme fontaine, il est nécessaire de vivre une sexualité épanouie, de lâcher prise, de stimuler le point G et le clitoris.
- Dans certaines régions d’Afrique, les femmes peuvent vivre le phénomène de la femme fontaine quotidiennement.
- Un sentiment amoureux lors du rapport peut favoriser l’émission fontaine.
- La recherche de devenir femme fontaine ne doit pas devenir un but à atteindre, la relation sexuelle n’est pas une performance.
Qu’est-ce qu’une femme fontaine ? Définition et explications
Une femme fontaine est une femme qui émet une certaine quantité de liquide lorsqu’elle atteint l’orgasme. Ce liquide provient généralement des glandes de Skene, situées près de l’urètre, et peut être expulsé sous forme de gouttes ou de jets plus ou moins puissants. Pourtant souvent assimilée à l’éjaculation masculine, cette réaction physiologique n’a pas de lien direct avec l’émission du sperme et varie d’une femme à l’autre quant à sa fréquence et son intensité.
Caractéristiques du liquide émis par les femmes fontaines
Les chercheurs ont longtemps débattu de la composition du liquide produit par les femmes fontaines. Bien que de nombreuses analyses s’accordent pour dire qu’il ne s’agit pas d’urine et qu’il contient des substances issues des glandes para-urétrales de Skene (proches des glandes prostatiques chez l’homme), il existe toujours des divergences d’opinion quant à sa véritable nature. Certaines études affirment que ce liquide est relativement incolore et inodore, contrairement à l’urine, tandis que d’autres indiquent qu’il peut contenir des traces d’urée ou de créatine.
Quels sont les facteurs qui favorisent le phénomène des femmes fontaines ?
L’apparition du phénomène femme fontaine lors d’une relation sexuelle n’est pas systématique, et dépend d’une multitude de facteurs. Chaque femme possède un potentiel individuel pour devenir une femme fontaine, et certains éléments peuvent contribuer à révéler cette tendance.
Parmi les variables pouvant influencer l’émission de liquide chez une femme fontaine, on compte notamment :
L’intensité et la durée de la stimulation érogène
La survenue d’une «éjaculation» féminine semble être corrélée aux modalités de la stimulation sexuelle. En effet, les femmes fontaines sont susceptibles de présenter des contractions utérines plus accentuées et rapprochées au cours de leurs orgasmes, générant ainsi une pression supplémentaire sur les glandes de Skene et favorisant leur activation. Une stimulation intense et prolongée des zones érogènes, notamment de la zone située autour de l’urètre et du point G, peut donc faciliter l’émission du fameux liquide en question.
Une prédisposition anatomique particulière
Toutes les femmes ne sont pas égales face au phénomène femme fontaine : certaines disposent d’un réseau glandulaire très développé autour de l’urètre, ce qui faciliterait la production et l’expulsion du liquide séminal lors de l’orgasme. Pour ces femmes, il peut même arriver qu’un simple doigtage suffise à provoquer une réaction aquatique à l’intérieur de leur vagin.
Comment vivre avec ce phénomène ? Conseils et astuces
Apprendre à gérer le phénomène femme fontaine relève parfois du défi personnel et relationnel. Voici quelques conseils pour les femmes concernées :
Oser en parler à son partenaire
Pour mieux vivre avec ce particularisme sexuel, il est important d’en discuter avec sa moitié afin que celui-ci en comprenne les ressorts et ne se montre pas surpris ou embarrassé le cas échéant. De même, il vaut mieux éviter de considérer cette caractéristique comme un problème ou un manque de contrôle sur son corps. En revanche, il peut être utile d’apprendre à anticiper et maîtriser ses propres réactions corporelles lors de l’acte sexuel.
Adapter son environnement pour éviter les désagréments
Certaines précautions préalables peuvent s’avérer utiles pour minimiser les conséquences d’une émission de liquide intempestive. Par exemple, opter pour des draps absorbants ou protège-matelas imperméables permettra de préserver la literie.
Ne pas chercher à « normaliser » son corps
Pour terminer, il est indispensable de rappeler que les femmes fontaines doivent accepter leur spécificité sexuelle plutôt que de tenter de la nier ou de la supprimer. Chaque femme est unique en matière de plaisir et d’orgasme, et cela vaut aussi pour celles qui arborent fièrement leur statut de femmes fontaines.