Pour ce Don Juan, le réalisateur propose une interprétation très intimiste, voire presque minimaliste. Ici pas de grandiloquence, pas de...
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La fierté selon Cécile de France
Je suis fière également de mon travail. Par exemple, je suis très fière de ce film, Un monde plus grand, parce que Fabienne Berthaud va toujours chercher le plus beau dans la nature, dans l’être humain, et dans ses acteurs aussi. Il y a chez elle cette quête sensuelle de la beauté, et elle fait émerger cette grâce dans ses acteurs.
Donc je suis fière d’avoir été entre ses mains, qu’elle ait réussi à révéler ça chez moi. Le film est très beau.
Je suis fière de moi, je n’ai pas honte de le dire ! Parce que ce n’est pas toujours facile, il faut sentir, il faut beaucoup d’intuition pour choisir les bons films. Je me débrouille bien quand même ! Je n’ai jamais de problème non plus à me voir dans un film. Je crois que j’ai beaucoup d’amour-propre, mais il est bien placé, il est sain.
C’est comme si j’étais ma meilleure amie et que je me disais : « C’est bien ce que tu fais, tu as bien travaillé. » Ce n’est pas de l’orgueil, c’est une satisfaction assez simple.
Quand un réalisateur ou une réalisatrice va vous complimenter – ce que j’appelle les caresses –, ça fait vraiment du bien ! Ça dégage beaucoup d’ocytocine. Quand on est fier de soi, fier des autres, de ses copains, des gens qu’on aime, il ne faut pas avoir peur de l’exprimer.
C’est important, c’est une valorisation énorme, la reconnaissance d’un effort accompli.