Dans toutes les sphères de notre existence, que ce soit sur le plan personnel, professionnel ou lors de nos temps libres, l’échec peut sembler inévitable. Ces revers sont parfois le fait de circonstances extérieures, mais il se peut aussi qu’ils soient le résultat direct de nos propres croyances et actions. Ce phénomène est appelé l’autosabotage.
Selon Mark Travers, un psychologue cité par Forbes, l’autosabotage est comme une voix intérieure qui, aux pires moments, souffle des doutes, critiques, et inquiétudes, freinant ainsi notre progression vers la réussite. Cependant, parce que cette voix ressemble à un murmure, il est souvent compliqué de la reconnaître. Il existe néanmoins des signes comportementaux qui nous aident à détecter cet autosabotage qui entrave notre avancée.
Identification de l’autosabotage
Nawal Mustafa, spécialiste en neuropsychologie clinique, explique sur Instagram que l’autosabotage peut naître de la crainte de l’échec, d’un déficit de confiance en soi ou d’un enracinement profond de certaines habitudes et croyances, rendant difficile leur abandon. Il est donc essentiel de conscientiser les manifestations de l’autosabotage dans notre quotidien, bien qu’elles puissent être si ancrées dans notre subconscient que nous les nions:
- La tendance à la procrastination.
- La propension à comparer notre succès à celui des autres.
- L’habitude de se critiquer soi-même et de douter de ses propres capacités.
- Le fait d’avoir du mal à établir des limites personnelles et dire « non ».
- La tendance à ne pas tenir les engagements pris envers soi-même, suivi d’un sentiment de culpabilité.
Origines de l’autosabotage
L’autosabotage, bien qu’il semble être un acte dont nous sommes les uniques responsables, est souvent le résultat d’un ensemble de facteurs dont nous ne sommes pas entièrement coupables. Annie Tanasugarn, docteure en psychologie, souligne dans Psychology Today que, pour certaines personnes, le sabotage de soi trouve ses racines dans des expériences douloureuses vécues plus tôt dans leur vie, rendant ainsi le bonheur à la fois convoité et craint. Les origines de l’autosabotage peuvent être diverses : un cadre familial inadéquat pendant l’enfance, des expériences relationnelles négatives ou encore une faible estime de soi. Pour surmonter l’autosabotage, il est conseillé d’en identifier les causes profondes, comme recommandé par le site Very Well Mind. Parfois, un accompagnement thérapeutique, qu’il soit de nature comportementale cognitive ou dialectique, s’avère nécessaire.
