Avant d’être une star de Yellowstone , Kevin Costner avait déjà reçu deux Oscars. Au cours d’une carrière qui s’étend sur plus de quarante ans, devant et derrière la caméra, le natif de Lynwood, en Californie, a excellé dans de nombreux genres, sans manquer d’ambition créative, et il est peut-être le plus connu pour des œuvres au succès durable qui capturent l’Amérique sous son meilleur jour. Voici les meilleurs films de Kevin Costner de tous les temps, classés par ordre d’importance.

Meilleurs films de Kevin Costner

 

25. Waterworld (1995)

Sorti dans le sillage d’une forte publicité négative autour d’un budget de plus en plus élevé et de crises de production, l’épopée de science-fiction du réalisateur Kevin Reynolds, qui se déroule sur une Terre submergée dans le futur, jouit d’une réputation qu’il ne mérite peut-être pas tout à fait. Le film était monumentalement cher et quelque peu décevant, mais pas vraiment mauvais du point de vue de la narration, et il a fini par être rentabilisé en vidéo amateur. Costner a conservé une certaine affinité pour le film. En tant que divertissement, Waterworld est inégal et parfois passionnant. En tant que point de repère de Hollywood en 1995, il est fascinant.  

24. Pour l’amour du jeu (1999)

Costner incarne un lanceur professionnel qui s’apprête à disputer le dernier match de sa carrière et qui se réconforte avec les souvenirs de son grand amour, Jane(Kelly Preston), dans un drame sportif savonneux mais séduisant. Bien qu’il ne soit pas aussi mémorable que les films classiques de Costner sur le baseball (parmi les meilleurs jamais réalisés), ce drame réalisé par Sam Raimi comporte des moments forts, notamment une apparition de Vin Scully, le grand annonceur des Dodgers, aujourd’hui décédé.  

23. Jack Ryan : La Recrue de l’ombre (2014)

Histoire originale basée sur les personnages créés par Tom Clancy, Shadow Recruit réécrit l’histoire des origines de l’agent de la CIA Ryan. Il étudie à la London School of Economics pendant les attaques terroristes du 11 septembre, qui le poussent à devenir un marine américain. Il est finalement recruté par un maître espion de la CIA (Costner). Chris Pine incarne un Ryan séduisant et attirant, et Costner apporte une classe et une sagesse bienvenues à l’entreprise. Shadow Recruit est un film d’espionnage agréable à regarder et divertissant, bien qu’il soit presque entièrement dérivé d’autres films du genre, et sa tentative de rendre ce personnage plus branché pour un public plus jeune semble un peu forcée. En savoir plus : Tous les films de Jack Ryan, classés par ordre d’importance  

22. Les bandits de grand chemin (2019)

Le véritable thriller criminel de John Lee Hancock a une prémisse alléchante : il s’agit de l’histoire de la chasse à l’homme de Bonnie et Clyde dans les années 1930, du point de vue des forces de l’ordre. Costner partage l’affiche avec Woody Harrelson, tous deux dans le rôle de Texas Rangers. The Highwaymen n’est certainement pas aussi captivant que Bonnie and Clyde (peu de films le sont), mais il s’agit d’un divertissement d’époque bien ficelé et bien interprété.  

21. M. Brooks (2007)

Ce thriller psychologique sous-estimé, étrange et plaisant, réalisé par Roger Donaldson , collaborateur fréquent de Costner, met en scène ce dernier dans le rôle d’un homme d’affaires estimé qui a un secret : son alter ego meurtrier(William Hurt). Dane Cook et Demi Moore jouent également dans ce film de procédure décalé et macabre, dont le point fort est l’alchimie entre Costner et Hurt. Kevin Costner et Whitney Houston dans “The Bodyguard” Warner Bros.

20. Le garde du corps (1992)

Nous aimerons toujours ce drame romantique emblématique, voire génial, qui associe Costner à une Whitney Houston rayonnante, au zénith de ses capacités. Certes, la bande-son qui bat des records éclipse l’histoire d’une diva et d’un protecteur intransigeant, mais The Bodyguard reste l’un des films préférés du public plus de trois décennies plus tard. À l’époque de sa sortie, il était le dixième film le plus rentable de tous les temps.  

19. Tin Cup (1996)

Costner a retrouvé Ron Shelton, le réalisateur de Bull Durham , pour cette comédie romantique à succès qui raconte l’histoire d’un mauvais garçon, star du golf, et d’un triangle amoureux. Tin Cup est sans relief et prévisible, mais agréable à regarder – et l’alchimie entre Costner et sa covedette Rene Russo est excellente. En savoir plus : Voir Kevin Costner à travers les années Kevin Costner dans “McFarland, USA” (en anglais) Walt Disney Pictures

18. McFarland, USA (2015)

Comme dans Tin Cup, Costner rend étonnamment divertissant un sport qui n’a rien de cinématographique. Réalisé par Niki Caro, de Whale Rider, McFarland est basé sur l’histoire vraie de l’équipe de cross-country d’un entraîneur d’un lycée californien, composée d’étudiants latinos qui sont devenus des héros sportifs inattendus. Ce film n’innove peut-être pas en matière de cinéma, mais il représente à peu près tout ce que l’on aime dans les films de sport qui font du bien. Et sérieusement, bonne chance pour ne pas pleurer un peu. Kevin Costner et Diane Lane dans “Man of Steel” (L’homme d’acier) Warner Bros.

17. L’homme d’acier (2013)

Le premier film du DCEU est globalement mitigé : l’excellent Henry Cavill et les autres acteurs se heurtent à une action apocalyptique qui fait boule de neige et qui, en fin de compte, frôle le cauchemar. Cavill est vraiment parfait en Kal-El à la mâchoire carrée, mais Costner, dans le rôle du père adoptif Jonathan Kent, est la meilleure partie du film, exsudant sans effort une tendresse dont le film avait besoin. Kevin Costner et les acteurs dans “Fandango” Warner Bros.

16. Fandango (1985)

L’un des premiers films de Costner est aujourd’hui un véritable classique culte. La première collaboration de l’acteur avec Kevin Reynolds ( Waterworld et Prince of Thieves) est un road movie drôle et touchant sur cinq amis d’université texans qui partent pour un dernier voyage alors que l’âge adulte se profile à l’horizon. Quentin Tarantino a qualifié Fandango de “l’un des meilleurs débuts de réalisateur” de l’histoire du cinéma. Sean Young et Kevin Costner dans “No Way Out”  

15. No Way Out (1987)

Face à Gene Hackman et Sean Young, Costner joue dans un thriller à succès sur un secrétaire à la défense, un lieutenant de marine de son équipe et une belle femme qui finit par mourir. Il s’agit d’une prémisse hitchcockienne sur le malfaiteur, amplifiée pour un public plus moderne et avide d’action. C’est imprévisible et cela fonctionne très bien. La publicité derrière No Way Out n’a pas hésité à capitaliser sur le physique américain de Costner. L’acteur apparaît en petite tenue sur la plupart des affiches publicitaires et des photos. Diane Lane et Kevin Costner dans “Let Him Go” Focus Features

14. Let Him Go (2020)

Sept ans après Man of Steel et un an avant Justice League de Zack Snyder, Costner partage à nouveau l’affiche avec Diane Lane dans le drame sous-estimé et saisissant de Thomas Bezucha sur des parents en deuil qui quittent leur ranch du Montana à la recherche de leur petit-fils. Le film est imprévisible et il vaut mieux y aller à l’aveuglette. Let Him Go est un néo-western fort, captivant et vraiment sombre qui mériterait de trouver un plus grand public en 2020. MVP est une Lesley Manville toujours aussi fascinante. En savoir plus : Diane Lane parle de sa collaboration avec Kevin Costner sur Let Him Go Kevin Costner, Bruce Greenwood et la distribution dans ‘Thirteen Days’ (en anglais) New Line Cinema

13. Treize jours (2000)

Ce thriller politique historique, tendu et glaçant, réalisé par Roger Donaldson, dépeint la crise des missiles cubains de 1962, 13 jours durant lesquels le monde était au bord de la guerre nucléaire. Costner joue le rôle du consultant politique Kenneth P. O’Donnell face à Bruce Greenwood dans le rôle de John F. Kennedy , dans un film qui a été salué par la critique mais qui n’a pas eu de succès financier. En savoir plus : Kevin Costner parle de Yellowstone et des westerns Kevin Costner dans “Robin des bois : le prince des voleurs”  

12. Robin des Bois : Le Prince des voleurs (1991)

La boucle est en effet bouclée dans un Léviathan du box-office que les critiques n’ont pas unanimement salué en 1991. Reynolds dirige à nouveau Costner, cette fois dans une version relativement grinçante et violente du conte populaire anglais. Bien que l’accueil critique soit mitigé, les recettes au box-office s’élèvent à près de 400 millions de dollars. Tout le monde s’accorde à dire que le meilleur rôle est celui d’Alan Rickman, le méchant shérif de Nottingham, qui a d’ailleurs remporté un BAFTA. Kevin Costner et Jessica Chastain dans “Molly’s Game” STX Entertainment

11. Le jeu de Molly (2017)

Cette comédie policière d’Aaron Sorkin, acclamée par la critique et mettant en scène Jessica Chastain, est une adaptation du best-seller du même nom de Molly Bloom. Bloom était une skieuse de classe olympique qui a dirigé le jeu de poker à enjeux élevés le plus exclusif au monde pendant une décennie avant d’être arrêtée par le FBI. Le premier film de Sorkin n’a peut-être pas la puissance de The Social Network, par exemple, mais il n’en reste pas moins un film d’enfer, rempli de dialogues brillants et perspicaces que les acteurs – dont Costner, Idris Elba et Jeremy Strong – s’empressent de mettre en pratique avec enthousiasme.

Top 10 des films de Kevin Costner

Kevin Costner et Joan Allen dans “The Upside of Anger” (Le côté positif de la colère) New Line Cinema

10. Le revers de la colère (2005)

Dans ce drame brutalement drôle (ou plutôt drôlement brutal ?) de Mike Binder, Joan Allen joue le rôle d’une femme au foyer de banlieue à l’esprit vif et à la consommation excessive d’alcool qui se retrouve seule avec ses quatre filles après que son mari a disparu avec sa secrétaire. Costner joue le voisin d’à côté et objet potentiel d’affection, qui se trouve être un ancien joueur de baseball. Film imprévisible, patient et finalement très spécial, The Upside of Anger est le spectacle d’Allen, peut-être la meilleure performance de sa carrière, mais toute la distribution est parfaite. Danny Glover, Kevin Kline, Scott Glenn, Kevin Costner dans “Silverado”  

9. Silverado (1985)

Silverado oppose une bande de cow-boys désaxés à un shérif corrompu et à un puissant homme d’affaires. Il s’agissait d’un coup de fouet pour les westerns au milieu des années 80, en grande partie grâce à ses acteurs, dont Costner, Danny Glover, Kevin Kline et Scott Glenn. Le mérite en revient en grande partie au réalisateur : le co-scénariste et réalisateur Lawrence Kasdan, à qui l’on doit notamment L’ Empire contre-attaque et Les Aventuriers de l’arche perdue. Il s’agit d’une tentative affectueuse et réussie de recréer la magie des feuilletons d’antan. En savoir plus : Faits amusants sur Kevin Costner Jim Parsons, Taraji P. Henson et Kevin Costner dans “Hidden Figures” (Les figures cachées) 20th Century Studios

8. Les figures cachées (2016)

Taraji P. Henson, Octavia Spencer et Janelle Monae jouent dans le drame de Theodore Melfi sur les héroïnes afro-américaines de l’histoire du programme spatial américain. Costner a joué le rôle d’Al Harrison, un personnage composite basé sur des hommes réels de la NASA. Les acteurs ont partagé les honneurs (meilleur ensemble) lors d’une victoire surprise aux Screen Actors Guild Awards 2017. Robert Duvall et Kevin Costner dans ‘Open Range’ Buena Vista Pictures

7. Open Range (2003)

Le western américain classique existe depuis aussi longtemps que le cinéma, et il est passé de mode depuis des décennies. De temps en temps, mais rarement, un grand film comme Open Range vient le revigorer. Robert Duvall, Michael Gambon et Annette Bening sont les acteurs principaux de ce film captivant qui raconte l’histoire d’un ancien tireur d’élite devenu valet de vaches, confronté à des hommes de loi corrompus. Une intrigue secondaire romantique est bien interprétée, mais elle semble superflue. Malgré cela, Open Range est un western spectaculaire et émouvant. La fusillade finale, d’un réalisme alarmant, est l’une des meilleures de l’histoire du cinéma moderne : désordonnée, abrupte et dérangeante. Kevin Costner dans “Un monde parfait  

6. Un monde parfait (1993)

Costner. Eastwood. Deux légendes dans la mise en scène de Clint Eastwood qui fait suite au film oscarisé Unforgiven, sur un prisonnier évadé, un garçon captif et un Texas ranger à sa poursuite. Un monde parfait est un regard subtil, délibéré, glaçant et très efficace sur les traumatismes intergénérationnels, ainsi que sur la violence émotionnelle et physique. Il s’agit d’un point culminant dans la carrière du réalisateur et de la star. Kevin Costner dans “Dances With Wolves” (Danse avec les loups)  

5. Danse avec les loups (1990)

Pour ses débuts en tant que réalisateur, Costner a créé un classique américain qui raconte l’histoire d’un lieutenant de l’armée de l’Union qui laisse son ancienne vie derrière lui après s’être lié à une tribu d’Indiens Lakota. Le film Danse avec les loups a suscité quelques réactions négatives au cours des décennies qui ont suivi son incroyable succès critique et commercial, mais il s’agit incontestablement d’une œuvre d’art épique, à la fois grandiose et touchante. C’est en tout cas l’avis de l’Académie, qui lui a décerné sept Oscars, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur. En savoir plus : Tout ce qu’il faut savoir sur le film “Horizon” de Costner Kevin Costner dans “The Untouchables” (Les Incorruptibles)  

4. Les Incorruptibles (1987)

Avec la bravoure qui le caractérise, Brian De Palma dirige Costner, Sean Connery, Andy Garcia et Robert De Niro dans un thriller partiellement romancé, écrit par David Mamet, sur la chasse au gangster Al Capone à l’époque de la Prohibition. Connery, voleur de scènes, a remporté l’Oscar, mais il convient de souligner qu’il s’agit d’un point culminant dans la carrière de tous les acteurs, qui sont tous au sommet de leur art. Les Incorruptibles est un classique du cinéma policier. En savoir plus : Kevin Costner se lancerait-il dans la politique ? Sissy Spacek et Kevin Costner dans JFK  

3. JFK (1991)

Controversé mais totalement et impitoyablement captivant, le drame épique d’Oliver Stone tisse une conspiration complexe autour de l’une des tragédies les plus tristement célèbres de la nation. Costner incarne un procureur de Louisiane idéalisé, Jim Garrison ; cette performance est l’une des nombreuses interprétations de Costner à cette époque qui ont inspiré les critiques à comparer l’acteur à un James Stewart moderne. JFK a été nommé pour huit Oscars, dont celui du meilleur film. En savoir plus : 7 faits amusants sur Field of Dreams Kevin Costner dans “Field of Dreams” (Le champ des rêves) Universal Pictures

2. Le champ des rêves (1989)

Si vous le construisez, il viendra. Film tristement célèbre pour avoir fait pleurer des hommes adultes, Field of Dreams voit Costner et le réalisateur Phil Alden Robinsongo plonger tête la première dans un territoire fantastique. L’intrigue est inhabituelle et, sur le papier, semble un peu folle : un fermier qui entend des voix construit un terrain de base-ball pour attirer les fantômes des légendes sportives du passé. Le public et la critique ont été séduits par ce conte de fées américain sur la rédemption, la famille et la foi, la rare fantaisie destinée à un large public adulte qui fonctionne. Il s’agit d’un successeur spirituel de La vie est belle , qui tient très bien la route et a été nommé pour trois Oscars, dont celui du meilleur film. En savoir plus : Les meilleures citations de Bull Durham Susan Sarandon et Kevin Costner dans Bull Durham  

1. Bull Durham (1988)

L’expérience réelle du réalisateur Ron Shelton dans les ligues mineures de baseball et le travail nuancé de Costner, Susan Sarandon et Tim Robbins font de cet hybride de comédie romantique et de film sportif quelque chose de singulier, quelque chose qui transcende ces deux genres. Ce film à grand spectacle, détaillé et axé sur les personnages, raconte l’histoire de deux joueurs des Bulls de Durham qui se disputent l’affection d’une groupie de ligue mineure. Il est si drôle et si sexy, et les interprétations sont si pétillantes et intelligentes. C’est une escapade qui frise la fantaisie avec ses frissons à l’ancienne. C’est exaltant.