S’offrir le luxe d’un sommeil réparateur : les clefs d’une nuit apaisée
Chercher le refuge dans les bras de Morphée dès le crépuscule, s’éloigner des écrans chatoyants, adopter un diner léger, revendiquer ses huit heures de sommeil sacrées… Les préceptes pour encourager un sommeil de qualité fleurissent à l’orée de nos préoccupations quotidiennes. Et pour cause, le sommeil n’est pas un simple interlude nocturne mais un pilier de notre bien-être physique et psychologique.
Si la durée et la qualité de notre sommeil sont des compagnons de route essentiels pour le bon roulement de notre être, une dimension souvent négligée vient se greffer à cette quête du repos idéal. Ainsi, une enquête captivante publiée en décembre 2021 dans le European Heart Journal – Digital Health, ayant scruté les habitudes de sommeil de 103 712 âmes, a mis en lumière le lien surprenant entre notre heure de coucher et les risques de maladies cardiovasculaires. Elle révèle que s’abandonner dans les bras du sommeil entre 22h et 22h59 est synonyme de risques amoindris, tandis qu’un sommeil qui débute avant 22h ou après minuit sème les graines d’une augmentation d’environ 25% du risque de troubles cardiovasculaires.
Quand sonne l’heure de l’éveil…
Si s’endormir entre 22h et 23h est la clé pour tenir à distance les maladies du cœur et si notre corps réclame entre 7 et 9 heures de sommeil, alors le moment idéal pour quitter le lit se situerait aux alentours de 7h du matin. « En général, s’éveiller entre 6 heures et 8 heures du matin s’harmonise parfaitement avec nos cycles naturels de sommeil et d’éveil. Cette fenêtre temporelle nous invite à saluer le soleil, cet astre qui orchestre nos rythmes de sommeil et distille la précieuse mélatonine », souligne Dr Pratik Gopani, éminent physicien pour Vogue India.
Ce rituel matinal pourrait cependant s’adapter à la symphonie des âges. Les recherches du Dr Paul Kelley, une sommité dans l’étude du sommeil à l’université d’Oxford, suggèrent que chaque décennie de notre existence impose son propre tempo pour un éveil optimal. Les vingtenaires peuvent, par exemple, se permettre de flâner jusqu’à 9h30, tandis que les soixantenaires trouveraient leur apogée énergétique dès 6h30.
Établir les bases d’un réveil bienveillant
Face aux obligations, au rythme trépidant de l’existence, aux configurations familiales ou aux habitudes de coucher, chacun est maître de son horloge interne. « Le meilleur moment pour s’éveiller réside dans une alchimie qui marie vos besoins personnels à votre style de vie », confirme Shelby Harris, psychologue clinicienne, dans les colonnes de Today.
Toutefois, quelques principes peuvent guider nos pas vers un réveil salutaire et une santé préservée. Le Dr. Daniel Barone, neurologue, partage avec Today trois conseils pour enchanter notre réveil :
- Veiller à un nombre d’heures de sommeil suffisant,
- Prôner la constance dans nos heures de coucher et de réveil,
- Accueillir la lumière matinale.