Les individus en quête d’amour qui peinent à trouver leur âme sœur malgré de multiples tentatives pourraient de temps à autre se questionner sur les blocages entravant leur bonheur sentimental. Mais d’où vient ce problème ? Est-il dû au fait que vous n’ayez pas encore croisé le bon partenaire ? Est-ce le résultat d’expériences amoureuses passées encore douloureuses ? Ou bien parce que vous hésitez encore sur vos véritables attentes en amour ?
La philophobie pourrait bien être la clef de cette énigme romantique. Ce trouble bien particulier pourrait être la raison pour laquelle vous stagner dans votre vie affective. Il existe plusieurs indicateurs qui peuvent vous aider à identifier ce problème et, espérons-le, à le surmonter.
Qu’est-ce que la philophobie ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la philophobie n’a rien à voir avec la philosophie. Il s’agit en réalité d’une crainte profonde de s’éprendre et de tisser des liens affectifs profonds avec autrui. Pour ceux qui vivent avec cette peur, l’idée même de tomber amoureux et de bâtir une vie de couple heureuse peut sembler insurmontable. La philophobie englobe la terreur de s’attacher, mais également la crainte de s’engager sérieusement ou d’être incapable de préserver une relation selon le site WebMD. Même si tout un chacun peut éprouver à certaines périodes une incertitude devant ses émotions, une aventure romantique intense ou une hésitation devant l’engagement, la philophobie se caractérise par l’intensité et l’irrationalité de ces peurs, pouvant pousser à repousser toute velléité de relation amoureuse et à s’isoler progressivement.
4 indicateurs de la philophobie
La genèse de la philophobie repose souvent sur le bagage expérientiel de l’individu. Elle peut émerger comme mécanisme de défense face à un nouveau chagrin ou un traumatisme. Elle peut découler de l’observation de dysfonctionnements relationnels durant l’enfance, de relations amoureuses douloureuses, de la peur du rejet ou de l’abandon, de troubles de l’attachement, ou encore de pressions sociales ou familiales exercées autour de l’idée du couple et du mariage, souligne le site de la clinique de Cleveland.
Comme beaucoup d’autres phobies, la philophobie peut se traduire physiquement par une transpiration importante, des battements de cœur accélérés, des difficultés respiratoires, des tremblements, des nausées ou encore des vertiges. Au niveau des interactions sociales, la philophobie se manifeste de diverses façons, dont :
– Une incapacité à maintenir des relations intimes.
– Une angoisse exacerbée dans le cadre d’une relation, accompagnée d’une crainte constante de son terme.
– Une peur vis-à-vis de votre conjoint(e) ou de ses sentiments à votre égard.
– Une tendance à éloigner les autres ou à mettre un terme brusquement à une relation.